Eaux douces

publié le 29 novembre 2005 (modifié le 10 septembre 2010)
Rivière des Galets - Digues / Jean Pierre Mathé

Le réseau hydrographique de l’Ile de La Réunion est extrêmement dense ; il est composé d’innombrables ravines sèches hors période de pluies, de 13 rivières pérennes, de trois étangs littoraux ainsi que de plusieurs petits plans d’eau intérieurs.

Les rivières adoptent généralement un écoulement torrentiel du fait de la forte pente des terrains qu’elles traversent ; l’eau est donc très rapidement évacuée vers l’océan (les crues sont éphémères, mais foudroyantes).

En raison de la faible pluviosité sur l’ouest de l’île, seuls deux cours d’eau pérennes sont présents sur cette côte « sous le vent » :

  • la Rivière des Galets qui draine un vaste bassin versant (112 km²), constitué notamment par le Cirque de Mafate,
  • la Ravine St-Gilles, qui bénéficie d’apports souterrains significatifs.

Au Sud-Ouest, la Rivière St-Etienne draine le vaste bassin versant (213 km²) du cirque de Cilaos et de celui de Grand Bassin. Les parties Est et Nord de l’île, plus arrosées, sont parcourues par de plus nombreux cours d’eau pérennes, avec des bassins versant de 30 à 70 km², seule la Rivière des Marsouins ayant un bassin atteignant 109 km².

En dehors des cours d’eau, la Réunion compte également une trentaine de zones humides de petites dimensions de natures très diverses (Mares et marais d’altitude, mares et étangs littoraux, lac de cratères).

Certaines de ces zones humides présentent un intérêt patrimonial très fort, notamment en raison de la présence de plantes endémiques et d’espèces indigènes inféodées à ces milieux.

Les masses d’eau douce superficielles de la Réunion subissent de fortes pressions et sont très majoritairement dans un état moyen à mauvais. Le scénario d’évolution tendancielle est également très préoccupant.